BENI : Pédophiles, ces carnivores dévorés par les fillettes

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La pédophilie est un phénomène fréquent en ville de Beni. Il s’agit des hommes âgés qui déchargent leur désir sexuel sur les fillettes. Ceux-ci pensent que les filles mineures constituent la meilleure proie, parce qu’elles seraient exemptées des maladies sexuellement transmissibles. Décourageant ainsi cette pratique illégale, les médecins disent confirment par contre, que les rapports médicaux démontrent que les mineures, élèves en majorité, sont de plus en plus touchées par les maladies sexuellement transmissibles.    

Selon plusieurs rapports médicaux, les maladies sexuellement transmissibles sont en vogue ces jours-ci à Beni. Et, la pédophilie c’est aussi un facteur favorisant la propagation de ces maladies. Nombreux parmi les hommes âgés pensent que c‘est mieux de décharger leur désir sexuel sur les enfants. Ils croient à tort ou à raison que cette tranche d’âge, de 15 à 17 ans surtout, est exemptée des maladies sexuellement transmissibles. « Non seulement que les jeunes filles sont comme neuves, mais aussi c’est très facile pour nous de les attraper. Elles sont très nombreuses sur les réseaux sociaux et elles constituent une proie moins couteuse. Il suffit de l’envoyer une invitation en ligne et quelques cadeaux pour l’avoir en réalité », dit PP, âgé de 47 ans. Celui-ci affirme qu’il considère l’ « Espace-fillette » comme un endroit paisible de repos : « les mésententes sont nombreuses dans les foyers, alors, il faut un lieu de repos », poursuit-il.    

Carnivores dévorés

Par contre, les médecins sont nombreux à contredire PP. Ils disent que dans des hôpitaux, il y a un taux élevé du VIH/SIDA détecté chez les élèves filles en ville de Beni.  « Passez à l’hôpital général de référence de Beni pour vous rassurer du nombre alarmant de jeunes filles touchées par les maladies liées à la sexualité. Je connais un père de famille qui vient d’attraper le VIH/SIDA pour avoir fait l’amour avec une fille de 14 ans, malheureusement celle-ci était infectée par sa mère, dès sa naissance », regrette un médecin de l’hôpital général. Il conclut :  » les Pédophiles, ces carnivores et irrespectueux pères de familles se font de plus en plus  dévorés par les fillettes par ignorance ».

La pédophilie, une maladie mentale

Élie Kabandauli, enseignant de Sociologie à l’Institut Bungulu Beni fait savoir que la pédophilie désigne plus précisément l’individu attiré sexuellement chez un enfant, peu importe son sexe : « moi personnellement je considère un pédophile comme un malade mental. Aussitôt devant une fillette, un pédophile perd la tête, il oublie son statut et attaque directement. Il n’y a aucun amour en ce sens, le pédophile c’est un harceleur qui envoute sa victime avec plusieurs cadeaux pour qu’elle tombe dans son piège », explique-t-il. Avis partagé par la jeune Rebecca K., « moi je ne peux jamais sortir avec une personne âgées pour n’est pas gâcher mon avenir. Mon amie était engrossée par un Papa qui, par la suite avait refusé la grossesse en question »

Les pédophiles paieront…

« Comme tout se paie ici bas, ces papas qui couchent avec les enfants des autres empoisonnent l’avenir de leurs enfants. Ces derniers  risqueront de subir le même sort », souligne madame Esther Syauswa. « Non », riposte VS, une fille de 15 ans, amoureuse de Papa (nom d’emprunt) : « Papa me paie les études et dépose la passion alimentaire chaque mois chez nous, tandis que les garçons ne font que passer notre temps inutilement, ils aiment faire le sexe en tout moment. Comme je ne peux pas apparaitre en public avec Papa, je recours à mon garçon-chéri pour des cérémonies festives… », poursuit-elle. 

Pour CT Kambale Kyakumeza, enseignant à l’Université Officielle de Semuliki (UOS/BENI), la pédophilie est punissable par la loi numéro 09/001 du 10 Janvier 2009 portant protection de l’enfant : « selon article 179, les activités sexuelles explicites, réelles ou simulées, où toute représentation des organes sexuels d’un enfant, a des fins principalement sexuelles par un adulte, est puni de cinq à quinze ans de servitude pénale principale et d’une amende de deux cent à un million de francs congolais », explique ce juriste en exhortant aux enfants de prendre le courage de dénoncer ce mal  devant la justice.

Rosette Kabau (étudiante     en FASIC_UOS/Beni)

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