Beni: «pour restaurer la sécurité à Mulekera, chacun doit prendre ses responsabilités en main»

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La commune de Mulekera est une entité en proie à l’insécurité ces jours-ci. Il ne se passe pas une un mois sans que les cabriolages, les extorsions des biens, voire les ssassinats y soient signalés.
Pour trouver une solution à cette problématique sécuritaire, un cadre d’échange s’est tenu ce samedi 8 juillet dans la salle CAP Beni, regroupant plusieurs couches des autorités de sécurité et des leaders de la société civile.
Au cours de ce dialogue, les participants ont discuté sur des causes et des conséquences de l’insécurité ainsi que les malentendus qui existent entre les populations et les services de sécurité dans cette entité.
Madame Brigitte Matapoa , coordinatrice du Programme d’appui aux congolais engagés pour la paix et la démocratie, souligne que cette activité va harmoniser la manière de travailler des acteurs de paix en commune de Mulekera. « Ainsi, nous devons nous parler sans tabous, dans le souci de restaurer le climat de confiance entre les agents de l’ordre et les habitants de cette commune ».
Pour le porte-parole du commissariat urbain de la police de Beni, Nason Murara, la PNC est en train de travailler sur les cas remarquables d’insécurité enregistrés dans la commune de Mulekera en organisant des bouclages qui résultent par les résultats palbables.  » Plusieurs armes et munitions ainsi que nombreux bandits ont déjà été appréhendés dans ce coin de la ville depuis le début de nos opérations de bouclage. Pour plus d’efficacité, nous devons conjuguer les efforts ensemble avec les populations, afin de barrer la route à ces ennemis de la paix qui ne cessent de créer la désolation dans la ville de Beni », exhorté-t-il.
Cette source appelle la population à intensifier le mariage civilo-militaire et à dénoncer, sans hypocrisie, les mouvements suspects observés dans la communauté.
Les groupes de pression ont aussi affirmé leur détermination d’accompagner les services de l’ordre dans la restauration de la paix dans cette entité. Narcisse Sombe, coordonnateur du mouvement Anti-gangs avoue que le souci de collaborer avec les acteurs de protectiin a toujours existé. C’est la recrudescence de l’insécurité dans la ville de Beni, en particulier dans la commune de Mulekera qui brise la confiance entre la population et les agents de sécurité. Cependant, cette source ajoute que les stratégies exposées dans ce cadre d’échange l’encouragent à collaborer plus avec les autorités de l’ordre. « Nous sommes comme des enfants, et nos autorités sont nos parents. Comment pourrions-nous évoluer sans aucune collaboration entre nous ? » S’est questionné ce leader du mouvement Anti- Gangs en ville et territoire de Béni, en ajoutant que si cette confiance de détériore, c’est parce que les parents (acteurs de protection) semblent être incapables de sécuriser leurs enfants que nous sommes.
Notons que cette activité rentre dans le cadre du projet « Great Lake Youth Network for Dialogue and Peace », un programme de formation et de renforcement des capacités des jeunes en matière de la consolidation de la paix et de la prévention des conflits dans la région des Grands Lacs. Les participants sont venus des associations des jeunes, dont les jeunes entrepreneurs, le parlement des jeunes, les mouvements citoyens, les Groupes de pression, les motards, les regroupements de la société civile, les chefs de quartier, etc.
Wikere Spyri

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