C’est dans l’objectif d’envoyer un signal aux auteurs des agressions et des pillages des ressources congolaises ainsi que rassembler les congolais autour de la mémoire des atrocités commises contre les populations à Est, afin d’apporter satisfaction aux victimes en rappelant qu’elles ne sont pas seules, que le Fond National de Réparation des Victimes « FONAREV » a exposé des tableaux des victimes des différents massacres et crimes de guerre commis. Ces images tristes ont été exposées au rond-point BDEGL à Goma et elles vont y rester une semaine durant. Une manière de montrer à la face du monde, la souffrance dont font face les populations. C’est le GENOCOST » Génocide à des fins économiques » dont la célébration aura lieu le 02 août de chaque année en RDC, selon l’esprit de la loi fixant principes fondamentaux relatifs à la protection et réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité.
Précisément, cette qui rappelle le massacre des congolais à cause de l’exploitation illicite des ressources naturelles, a été présidée par le gouverneur militaire, Lieutenant Général Constant Ndima, en présence des proches des victimes de la guerre du M23 et celle du mouvement ADFqui ne cessent d’endeuiller la République. L’autorité provinciale a déposé à l’occasion, une gerbe de fleurs sur un des socles construit sur le lieu, avant de visiter l’exposition des tableaux. Le Gouverneur a également allumé la bougie, symbole de deuil et de compassion aux victimes.
Une minute de silence en mémoire des victimes a été observée au cours de la cérémonie commémorative sous le regard de pitié des passants et habitants de Goma. » C’est vraiment atroce, la façon dont les populations sont lâchement abattues à cause d’une richesse qui ne leur profite même pas », dit tristement un curieux.
Le 02 août est ainsi consacré à cette mémoire en RDC soulignent les animateurs du FONAREV. La population est invitée à passer une visite de l’exposition jusqu’à mercredi 09 oût dans le souci de s’incliner devant la mémoire des disparus.
Texte de Tuver Wundi
