Goma : la jeunesse s’oppose à la surtaxation exigée lors de la numérotation des parcelles

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Le Conseil Communal de la Jeunesse de Goma demande aux autorités provinciales de suspendre la surtaxation imposée à la population de Goma lors de la numérotation des parcelles ces jours-ci. Quoique salutaire sur le plan sécuritaire, nombreux sont les habitants qui estiment que cette démarche reste couteuse.

Pratiquement, les numéros sont inscrits sur les plaques métalliques. Celles-ci sont laissées à crédit aux responsables des ménages par les taxateurs. « Ces plaques sont vendues à 15$ dans la Commune de Goma et à 12$ dans la Commune de Karisimbi. Cela,  contrairement à l’esprit de la nomenclature signée par le gouverneur  de Province et les Bourgmestres, fixant la numérotation à 5 570,70 FC, soit 2,7$ par parcelle. Le contraire à ce montant que nous vivons maintenant serait interprété comme une taxation illicite», dénonce Jules Ngeleza, Président de la jeunesse de la commune de Goma. Et d’ajouter, «la population de Goma traverse une période difficile ces jours-ci : ce moment est caractérisé par l’insécurité et la hausse des prix des plusieurs produits commerciaux. Personne ne devrait être considérée comme une vache à lait qu’il faut extraire matin, midi et soir».

2,7$ et non 15$ par plaque

Notons que certains habitants interrogés à cette question, disent n’être pas au courant du motif de la hausse de prix de cette plaque de numérotation: « je ne sais même pas si le fait de placer les plaques est une priorité partant de la conjoncture actuelle, caractérisée par la vie chère. Néanmoins, pour des raisons sécuritaires, cette démarche reste salutaire. Mais, le prix de 2,7$ est raisonnable pour nous que celui de 15$ qui reste exorbitant», insiste JB, un habitant de la commune de Goma, dans le Quartier Himbi. Ce dernier sollicite l’intervention rapide  de l’autorité provinciale pour que les choses reviennent à la normale.

Pour finir, l’autorité urbaine promet aux habitants de Goma de suivre cette situation de prêt : « comme les habitants de Goma ont besoin de la sécurité, numéroter leurs parcelles est une évidence. Les services de sécurité arrivent de fois en retard sur les lieux qui nécessitent leurs interventions parce que les adresses ne sont pas conformes, les parcelles ne sont pas numérotées. Néanmoins, nous allons organiser une descente sur terrain pour nous rendre compte de la situation», explique François Kabeya, maire de Goma

Claude Baguma

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