Unis en association, les petits commerçants transfrontaliers bénéficient d’une exonération

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2ème partie. La 1ère partie est .      

Un débat public a été organisé le 04 août 2023 pour rapprocher les petits commerçants transfrontaliers aux agents commis aux frontières entre la RDC et le Rwanda à Goma. Ces commerçants ont été informés sur les documents migratoires. Ces assises étaient également une occasion pour ceux-ci de comprendre que travailler en association est un meilleur système qui permet à l’OCC et aux autres services de l’Etat de procéder à quelques exonérations.  

« Manque d’informations suffisantes sur les documents migratoires lors de la traversée des frontières de la RDC et du Rwanda dans la région des Grands-lacs», c’est  la thématique développée lors du débat du jour. Ont participé à ces assises, les hommes et femmes exerçant le petit commerce transfrontalier, mais aussi les agents de l’Etat commis au poste frontalier. Au cours de ces échanges, Maurice Bagula, Chef de Service à la Coordination de l’Office Congolais de contrôle (OCC) dit que le concept Contrôle est large quand il tente d’expliquer la mission de l’OCC. Elle peut s’appliquer à plusieurs niveaux, en famille, en société etc. Mais, en cas échéant, l’objet de contrôle de l’OCC comme établissement public s’occupe de l’évaluation de la conformité de marchandise, à travers les analyses et  les essais qui s’appuient sur les résultats basés sur les cinq sens humains et sur le laboratoire. Ainsi, nos services sont basés aux frontières, à l’aéroport, au port et à l’intérieur de la ville, avec la tâche de contrôler si la production locale et les marchandises importées respectent-elles les normes standards pour être consommer localement.

Surveiller toujours avant d’importer

« Au cas où les marchandises ne respectent pas les normes standards édictés au niveau national, régional ou international, elles sont détruites par nos services afin de protéger la santé des consommateurs. C’est ainsi que je conseille toujours les commerçants de se rassurer de la bonne qualité de leurs marchandises pour qu’elles ne soient pas détruites. Il y a souvent des problèmes quand nous détruisons les marchandises. Les propriétaires pensent à tort que c’est par acharnement, alors que c’est en guise de prévention de santé publique», renseigne Maurice Bagula. Et de poursuivre, pour faire traverser sa marchandise, l’OCC exige la Facture, la liste de colisage et autres documents octroyés par le laboratoire au cas où le produit exige une analyse.

Pour aider les hommes et les femmes exerçant le petit commerce transfrontalier à rester forts, Maurice Bagula conseille ceux-ci de se regrouper toujours en association pour plus de sécurité : « quand vous travaillez en équipe, vos marchandises bénéficient d’un régime simplifié avec une réduction de prix de 1.5% ».  Aussi, poursuit-il, vous devez éviter les petites erreurs qui nous mettent en difficulté alors que nous sommes condamnés à vivre ensemble. Evitez de vous présenter au guichet avec une marchandise dont le coût dépasse 2500$. Avec ce montant, vous n’êtes plus traités comme des petits commerçants, mais  comme tout requérant qui doit faire déclarer l’importation ou l’exportation de ses marchandises à la douane».

Levée de contrôle Covid19

Toujours sur la question d’argent, David Muganza Muganza rappelle aux petits  commerçants tranfrontaliers que c’est illégal de traverser à la frontière avec un montant de plus de 10 000$. Si la DGM appréhende tout individu avec pareille somme, il est amené directement à la Banque Commerciale du Congo (BCDC) pour les enquêtes. Pour éviter cette difficulté, il est conseillé de déclarer cette masse monétaire au niveau de la Direction Générale des douanes et accises (DGDA), afin de bénéficier d’un document permettant la libre circulation de l’argent au même titre que toute autre marchandise.     

Il faut ajouter qu’au niveau des frontières, s’exécute aussi le Programme nationale de l’hygiène frontalière(PNHF), une branche du Ministère de la Santé ayant le mandat de protéger le pays contre les éventuelles maladies. Selon l’Inspecteur technique du PNHF, Marc Utshudi, le Service d’hygiène n’exige que le document de la désinfection des véhicules, mais aussi, la Carte jaune pour les voyageurs qui se rendent en dehors des pays de Grands lacs. «Nous avons appris que certains faux agents se font passer pour les nôtres afin de tracasser les populations lors de la traversée. Je vais être clair avec vous chers partenaires, depuis le 27 juillet 2023, il y a levée de contrôle des documents de Covid 19, s’agissant du Test ou du Certificat Covid 19. En ce sens, le vaccin de Covid 19 ayant un caractère volontaire, va entrer dans le programme de la vaccination de routine».

Satisfaits des réponses, les hommes et femmes exerçant les petits commerces aux frontières recommandes aux responsables des services de l’Etat présents dans ces assises de plaider auprès du gouvernement pour la diminution du prix de la Carte CPGL qui parait exorbitant. Aussi, les services commis à la frontière devront assainir ce milieu afin d’éjecter tous les tracasser qui se font passer pour les agents actifs.  

Mustapha Mulonda

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